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28 oct. 2015 - 20:31

Contexte géographique
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Ter Aelis, un continent


Ter Aelis est le seul continent connu de notre planète.
Cependant, c'est un vaste continent dont les terres s'étendent sur près de quatre mille kilomètres du nord au sud et près d'une dizaine de mille d'est en ouest.
L'océan ceinture le continent aux allures de pentagone sur quatre de ses côtés. Seul le Nord est délimité par les montagnes de La Grande Noirceur et des Impalpables.
Quelques audacieux osent espérer découvrir des Terres neuves au-delà des montagnes sans fin du Nord et des marais puants qui les bordent. Mais les maigres retours de ces expéditions n'ont pas encouragé l'afflux des capitaux dans cette région du monde. Elle reste donc toujours « Terres de découverte ».
Sur les mers, quelques invincibles coureurs d'océans osent affronter les flots pour découvrir ce qu'ils auraient encore à nous offrir. Mais, ils sont toujours revenus bredouilles.

Le continent est si vaste que la Nature a su pourtant prendre ses droits et se diversifier.


Relief et Géologie


Les terres émergées qui forment le bloc continental sont relativement unies.
Une poussée magmatique datant de quatre millions d'années a sorti le continent des eaux et a façonné un vaste plateau granitique que les mers diluviennes de l'ère binaire ont abrasé et aplani. Enfin les eaux ont laissé de nombreuses couches de sédimentation (calcaires, argiles, sables et autres dérivés coquilliers).
Cependant, lors de la levée des montagnes carbonifères du Nord continental, l'échauffement et le bouleversement des régions limitrophes ont fait apparaître de nombreuses roches métamorphiques et cristallines ainsi que d'abondants filons ferreux, aurifères et houillers notamment dans les monts des Cories. Héritée de l'ère binaire, une large plaine fertile riche en terrains sédimentaires s'abaisse lentement vers la mer. Au nord-ouest, coincés entre la plaine et la haute montagne, les plissements forment un paysage de collines verdoyantes et de monts résiduels.
Les traces des vieux grès rouges sont largement visibles dans le désert Nacré et sur les côtes buboniques du sud-est continental au-delà du désert de sel.


Hydrographie


Au pied de la jonction des deux hautes chaînes de montagnes qui constituent le mur des Terres du Nord (La Grande Noirceur et Les Impalpables), naissent les trois plus grands fleuves du Continent : Le Ferdogne, la Jougle et la Sensigane. Le Ferdogne, fleuve très tortueux dévale les monts et sinue parmi les roches résiduelles qui forment autant d'éperons rocheux en direction de l'Ouest, vers la mer. La Sensigane longe la chaîne de la Grande Noirceur au fond de profonds ravins et vient se perdre dans le delta de Mult au nord-ouest du continent.
Pourtant, parmi ces trois fleuves d'envergure continentale, c'est la Jougle qui reste la seule voie réellement navigable pour d'autres embarcations que les simples canots.
La Jougle traverse le continent du Nord au Sud et coupe le continent en deux parties bien distinctes. Elle est alimentée par de nombreux cours d'eau secondaires et par le Tumult qui prend sa source sous les chutes du Galga sur le lac Brendif au pied du Mont de l'Ifer, sommet des Montagnes de la Grande Noirceur atteignant 9587m d'altitude.
Pourtant, La Jougle n'irrigue que trop peu les terres étendues sur sa rive gauche. L'approche du désert Nacré assèche toutes les sources et la partie Est du continent est à peine irriguée. Seule la côte et la splendide cité de Sûl-Nacre capable de produire son eau sont réellement viables.


Les côtes


Les côtes du continent Ter Aelis ne sont pas toutes navigables. Si on les parcourt d'ouest en est en partant du Delta de Mult et de l'embouchure de la Sensigane, on longe les eaux glacées des deux grands fjords du Jolan et de l'Escouad, puis peu à peu on pénètre sur la longue plaine de Cerdauce finement drainée de cours d'eau de moindre importance qui débouchent sur la mer en formant une série de rias peu profondes. La côte rocheuse se découpe en pointes, presqu'îles, îlots de roches, mais aussi larges baies sableuses ou petites criques pittoresques. En arrivant près du large estuaire de la Jougle, surnommé le Dris, le marin doit suivre le chenal sans s'en écarter pour éviter les immenses bans de sables qui ont tendance à se déplacer. Le phare de la Poudrière délimite la vaste étendue de hauts fonds. Puis apparaissent les hautes falaises grises qui bordent l’extrême sud du désert Nacré. Ce n'est que lorsque les gros mamelons de grès rouges commencent à poindre sur la côte sableuse que le marin pourra enfin trouver un havre et mouiller sûrement dans les courants froids qui longent la côte.


Climats et zones de végétation


Le climat autant que le relief allié au sous-sol a défini quelques grandes zones de végétation caractéristiques.
Ainsi, à l’extrême nord, derrière les jeunes montagnes escarpées de La Grande Noirceur s'étendent les marais croupissants. Les vents froids descendent des monts et glacent les eaux boueuses en hiver et les assèchent en été.
Sous un climat montagnard caractérisé par quatre saisons dont deux bien définies très froide en hiver et sèche en été, les printemps et automne sont très courts et pluvieux. Les deux chaînes de hautes montagnes se différencient surtout par les roches qui les forment et les végétations plus ou moins abondantes qui habitent les versants.
La Grande Noirceur aux roches sombres est reconnaissable avec ses hauts pics aux aiguilles aiguisées qui n'abritent aucune herbe, aucun arbre. Il faut descendre les glaciers et les pentes venteuses pour atteindre l'étage des hauts conifères et des forêts aux milles sapins. Celles-ci recouvrent l’entièreté des pentes encore abruptes. Un peu plus bas, les grandes prairies naturelles jalonnent les versants moins pentus parmi les forêts de bouleaux.
L'eau est partout présente sous forme de petits torrents ou de cascades résurgentes qui dévalent les côtes.
Les montagnes de l'Impalpable sont toutes aussi abruptes, mais les vents moins violents et plus chauds ont permis la pousse d'arbres plus diversifiés et de prairies très vertes. Les immenses bétulaies font ici place à toutes sortes de feuillus dont l'exploitation est très rentable.

Au pied des montagnes de la Grande Noirceur, le vent marin se combine parfois au vent descendant des monts et souffle entre les collines en rafales hurlantes.

Un climat tempéré baigne les grandes plaines de l'Ouest. Ce n'est que passé la Jougle que les vents du désert commence à faire sentir leur chaleur. La côte, à l'embouchure du fleuve est très attrayante. Les arbres fleuris poussent parmi les plantes odorantes. Les couleurs dominent sur un fond de verdure. La côte atalantaise est très réputée pour son climat chaud et humide et sa végétation luxuriante.
Le désert de sable ne couvre que 40% du désert Nacré. C'est pourtant à ce sable de couleur ivoire sur lequel le soleil miroite qu'il doit son nom, sous un climat chaud et sec. Le territoire sablé de Sûl-Nacre est concentré sur la partie centrale. Au Nord, le désert est très rocheux, de même qu'au Sud Est dans les grès sculptés par le vent. Une immense plaine de sel limite par l'Est les dunes ensablées.


Compte utilisé par l'équipe rôliste.
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