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Parce qu'il manquait des textes sacrés à un univers, voici la cosmogonie de Ter Aelis. A paraître suivant les aléatoires des prophètes (si qq un est motivé pour insérer ses propres art'ventures c fun !!! ) 
Hmm, difficile de juger pour le moment, par contre, ça serait bien que tu joues sur le contraste de l'image pour que ce soit plus lisible, le trait est léger et donc on voit pas très bien.
Je suis curieuse de mieux comprendre cette bd que tu as commencée.
J'y retrouve un Lez déjà rencontré au fil des pérégrinations de Cassiopée. Il me semble le voir se détacher de la roche. Mais, elle est, pour le moment, difficile à lire. Pourrais-tu essayer de préciser ce que tu veux montrer ?
Les cases 2,3,6 et 9 sont simplement incompréhenssibles, je n'ai strictement aucune idée de ce qui s'y passe.
La case 4 est la meilleure, c'est celle qui se comprend le plus. La 5 marche aussi mais elle est maladroitement coincée dans son format. La 6 on ne la comprend que parce que la 4 et 5 la précèdent et qu'on reconnaît le trait vertical du baton: le personnage devrait être plus lisible.
Sur la case 8 c'est un grimmoire dont le vent tourne les pages, c'est ça? Je remercie le "flip flop" pour nous indiquer cette info.
Donc je crois que l'histoire c'est ce magicien sur une montagne qui fait une incantation qui ne marche pas parce que le vent a tourné les pages de son grimmoire?
Il y a aussi 5 vivants et 135 zombies à Ter Aelis.
Tu as prévu d'autres pages ou c'est un one shot?
Oui c'est jute une première page, à la base je pensais faire des strips ou dees mini one shot dans cet univers (un ersatz barré de mes déserts mentaux et de ter, pour glisser des persos inspiré
s par ici).
T'as bien résumé, sauf que la case 7 étant illisible une grosse ombre passe au dessus du "magicien". La cause du vent et de l'interruption.
Bon vu les commentaires ce départ est quand même bien catastrophique, mais je me vois pas sortir du bic noir (ça serait pire) ou de l'encre de chine (c long et j'en ai pas). J'essairai de prendre un crayon gras ou noir en plus du hb. si j'aquarelle ou gouache ça sera encore pire je crois. (et pis c vraiment long et pas le même délire).
cases 2 et 3 ce sont des vues du marcheur, de dos, puis contre plongée sur le visage caché sous sa cagoule.
Pour les 5 vivants et les 135 zombies, les chiffres peuvent dater, la désencyclopédie était pas à jour. Mais bon licence poétique, on se fait une idée du décor.
Mm...je suis fan de lecture en tout genre mais la j'ai du mal à comprendre.
J'ai hâte de voir la suite pour mieux connecter mes neurone à ta création. :)
Et j'ai souvent fait des dessins au stylo noir qui ont pas trop mal fonctionner (bon c'était au bar ou en cours donc pas le choix) mais je les aies jamais posté parce qu'il y avait toujours quelqu'un pour le vouloir.
enfin bref, le bic noir, parfois ça dépanne bien.
Tu pourrais marquer au bic noir que les contours des objets et laisser le crayon pour les ombres, t'y as pensé? Tu peux aussi jouer sur l'épaisseur du contour pour nous donner une notion de distance. (Les objets proches plus épais, au loin, le trait est plus fin).
Et c'est donc une ombre de dragon sur la case 6? Il aurait fallu nous montrer plus de la forme du dragon, elle est trop coupée.
Pour la case 2 il aurait fallu qu'on voit sa main sur le baton et ses épaules pour lire le personnage. Cette case n'a également aucune utilité à être là. Elle ne fait pas avancer le scénario et ne nous décrit pas plus le personnage ni son environnement. Au contraire, elle perturbe la 3ème case parce qu'elle change radicalement le point de vue du spectateur (le perso est de dos, légèrement tourné vers la gauche) et coupe la continuité de l'angle de vue sur la case 3 où on le voit de profil tourné vers la droite.
Pense-y quand tu travailles sur une narration à visuels, il y a une étrange relation qui se forme dans l'espace entre chaque sujet sur chaque panneau: Ce sujet trouve une existence spatiale dans la tête du spectateur et se déplace entre chaque panneau, où cette continuité de mouvement est créée dans le cerveau du spectateur à partir des indices visuels de chaque panneau. C'est difficile à expliquer. En gros, c'est comme si tu prenais tous ces panneaux et que tu en faisais une animation dans un petit carnet dont tu tournes les pages. Sauf que au lieu d'avoir un gros paquet de "frames" pour ton animation, tu n'as que ceux de tes quelques panneaux. Mais dans ces quelques panneaux, il y a un mouvement qui est créé et qui a besoin de fluidité, de continuité. Essaie de te visualiser cette animation. Si elle est cassée et difficile, c'est pareil pour la continuité de ta page. Tu vois un peu ce que je veux dire?
Tu pourrais aussi choisir de minimiser cette "animation" le plus possible en changeant très peu ou jamais de point de vue. ça la rend statique. C'est une technique efficace quand le dessin est peu descriptif ou très stylisé et que tu vois souvent dans des strips courts humoristiques ou sarcastiques. Ces formats invitent également à garder le même format carré pour chaque case comme tu as fait.
à l'inverse, si tu voulais explorer l'aspect cinématographique de ta planche, (ce que t'as essayé), il te faudrait aussi explorer le format de tes cases. Le format carré identique n'est pas adapté à une animation énergétique. Un peu comme je fais dans ma BD quand j'illustre du mouvement. La taille et la forme de mes cases changent pour accompagner ce mouvement.
Bref c'est tout un art et il y a de quoi explorer! Beaucoup.
Le Bic le problème pour moi c'est l'aspect horrible que je donne quand je fais du remplissage pour les ombres ou autre. c'est un tout autre coup de crayon que ce que je me permets au crayon gris et surtout ça demande une énorme précision dans les traits de contour et silhouettes pour que ça reste lisible. Ca me parait bcp plus simple au crayon (malgré la manifeste catastrophe pisque ça reste illisible). Jvais tester des trucs, en effet c pas satisfaisant comme ça.
Smirt, oui pour ne pas spoiler c'est un dragon :)
Oui aussi le magicien est lizzard shaped, commee style d'humanoïde. Et il a de belles dents inégales qui débordent un peu de ses fines et calleuses lèvres. J'imagine que ça doit beaucoup baver au moins en dormant. Ou pas, je sais pas mais c'est peu pertinent puisque je saurais pas dessiner ça.
Pour ça outre le relief et la proximité il me semble que ça joue sur la dynamique, le mouvement, d'une manière que je ne sais pas encore bien lire ou visualiser. Donc je n'ai pris aucune décision encore. L'horizon montagneux il est épais parceque fixe, comme la case 4 où je visualisais d'infimes mouvements musculaires sur le bâton (main qui se serre, pouce qui oriente etc...) et le tissu qui s'agite un peu. Ou sur le panneau en arrivant, comme si une vague poussière s'animait autour. Les traits épais ou marqués m'évoquent ça en contraste avec des traits légers: une sorte de stabilité de l'objet dont le contour est dessiné, mais aussi une sorte de petit rayonnement, des mouvements infimes. Le résultat de la "densité", ça "rayonne", donc ça "bouge". Il y a une puissance cachée dans ces traits, peu percevable autrement que par une vague sensation de densité, ce que le trait épais m'évoque. Mais bon j'ai pas du tout testé de trucs ni travaillé, mais c'est le genre d'idées que je me fais dessus et qui me rendait indécis à adopter un style d'utilisation de ça trop précis, quitte à faire un peu bugger l'oeil à cause du déséquilibre d'une case à 'lautre. Mauvais choix apparemment.
Pour ta remarque sur la case 2 et l'idée ciné, ben oui j'ai pensé un peu chaque casee comme un plan, et je vois une animation pour chaque case. La 2 par exemple (j'ai un peu triché pour le bâton et la tête, c'est une sorte de 3/4 de derrière, sinon le bâton aurait pas été dans la case... ni la main, que j'ai sauté pour ça aussi, pas charger. La caméra est sensée zoomer un peu par derrière, puis faire un travelling assez lent autour de l'épaule, on voit le rythme de la marche, les mouvements assez lents (3 vignettes sur la marche= lenteur, plus ça m'aurait paru suicidaire, mais au ciné on a 10 secondes facile entre les deux dernières cases, ptêtre 20 ou 30 sur la série de 3 vignettes)).
Du coup, dans l'idée du film, ce plan zoomé/travellé de la seconde vignette il me semble assez essentiel, le perso misérable et un peu abstrait/3ème personne de la vignette 1 devient le sujet du voyage visuel et on "sent" ses mouvements, son rythme, voire l'odeur des tissus etc... on "fait connaissance" avec le sujet observant par procuration du ciné. Et la 3ème vignette dévoile un peu le personnage porteur de narration.
Ce qui est intéressant du coup à te lire c'est que je vois bien que la BD peut pas fonctionner comme ça.
Le grimoire est au centre du tourbillon magique qui se déclenche avec le rituel mais on était sensé le découvrir peu à peu (première vignette c'est sous le bras droit... on en voit une partie vignette 4 aussi).
L'idée d'animation se pose sur un perso que j'hésite encore à créer (inspiré par personne de ter, une sorte de petit lutin aux yeux fous qui se balladent en mode caméléon, frémissant et mega alerte, le poisson victime peureux de tout récif corallien qui se respecte). Je saurais pas comment le rendre sans animation en fait pisqu'une bonne partie de "l'âme" du perso c'est justement ses vibrations, son rythme, ses tremblements à moitié psychédéliques. Mais je trouve son regard intéressant, notamment pour faire découvrir le coin au magicien marcheur misérable.
Pour le découpage, la régularité allait très bien avec la lenteur des 3 premières, la mise en place du rituel des 3 suivantes, et je pensais faire 2 cases coupées en diagonale (slash) entre le passage du dragon qui fiche le rite en l'air et la réaction du pèlerin. Sauf que je voyais plus où mettre le livre qui entre autres missions (clarifier l'idée de rituel magique, le tourbillon des 4à6 étant assez abstrait voire visuellement pas évident) devait faire sentir le mouvement d'air un peu "à retardement", comme dans une explosion et le souffle un peu après. La tension de l'ombre qui passe et souffle le pèlerin, pis les pages du grimoire. Donc je suis resté à 3 cases aussi, mais t'as raison le résultat narratif est un peu horrible.
Bon jparle trop va falloir dessiner.
T'as travaillé tes cases un peu comme un storyboard de film en fait. (toutes la même taille, avec l'implication que chaque plan est animé et dure plusieurs secondes)
Mais la BD ce n'est pas comme ça et tes cases actuelles, surtout les trois premières, ne fonctionnent pas. Tu ne crées pas la notion de mouvement de la même façon que pour un film, le rythme n'est pas le même non plus.
Par exemple, tu ne vas pas rester trois secondes sur la case 2 pour apprécier le mouvement du pouce et la pression de la main autour du baton comme tu le ferais sur un plan cinéma. Ces informations ne sont pas là, ça ne bouge pas. On peut se le créer visuellement, oui, si tu nous le suggères ce mouvement mais tu vas le suggérer dans la continuité avec la case 1 et 3 ensembles. Ce que tu n'as pas fait puisque tu as coupé ce plan (ce mouvement) en changeant complètement de plan sur la case 3 (et différent sur la case 1 aussi). Donc ce mouvement que tu cherches, n'existe pas dans ta BD. Il est cassé.
Regarde toutes tes cases dans l'ordre en succession rapide pour te faire une idée de la pseudo animation que tu as créée avec tes cases et tu verras que ça ne marche pas.
Ceci dit, si le storyboarding te branche tu peux tester aussi et faire toutes tes "cases" en format film, séparées. Tu peux ajouter du texte en-dessous de chaque case pour les dialogues ou décrire plus. Rien ne t'empêche, si tu penses que c'est plus facile pour toi d'explorer la notion de mouvement ainsi.
Le mouvement dans le format BD c'est dur, j'ai mis du temps à comprendre mais un bon exemple d'un maître en la matière serait Yukito Kishiro dans Gunnm.
Tu peux observer le rythme de l'action chez lui et t'inspirer. Regarde combien de cases il prend pour décrire une certaine action, l'influence que ce nombre a sur le rythme, la forme des cases et quel aspect de l'action il capture dans chaque case pour créer une continuité dynamique et logique.
Une scène d'ambiance cinématique, ou un focus sur des petits détails cinématiques:
Une scène d'action:
Héhé le panzer kunst :)
oui ben sur ces deux pages justement, la donnée "durée" est pas évidente à lire, si je compare avec mon expérience du ciné, la première page a un rythme lent, voire scandé (plan sur amorce, plan sur gâchette séparés et rythmés par le son, sortes de pizzicatos, ou plan unique avec un lenteur presque sensuelle qui appuie le côté détermination de l'action à venir, genre si on devait comparer la puissance des deux adversaires, gally dans la précision de ses gestes et la maitrise de son timing, "peuplé", durée rendue "dense", a un avantage certain). La seconde page serait plus rapide, plans courts pas forcément super lisibles basés sur les résultats des actions, en contraste avec la phase "check de la responsivité des membres mécaniques (3 premières vignettes, plus lentes, genre 5secondes au total, contre 3 secondes pour la suite, (toujours l'idée de précision et de timing idéal surtout sur l'attaque du 3ème bot où la précision et la densité du timing est nécessaire au panzer kunst, traduit au ciné par le contraste entre la douceur et la précision du toucher et l'explosion qqs instants plus tard quand elle finit son périlleux acrobatique).
Je pense que l'auteur pour dessiner ma page aurait rajouté une scène à la vignette 2 ou 3, genre une mouche qui vole autour du tissu, illustrer un mouvement de tête du perso etc...
Et il aurait mis en scène le rituel genre poser le livre, chercher une position idéale, checker le ciel etc... quitte à rajouter une page. Et pour la fin (dragon etc...) 2 pages pleines, sur une double. Eventuellement une vignette pages du grmoire qui tournent incrustée par exemple au centre, ou avec le dragon et vignette réaction du magicien incrustée en bas à droite avec une autre diagonale.
Tu me donnes envie de tester d'autres pages pour cette scène plutôt que de faire ma page 2 ^^
Mais je t'en prie, expérimente. ^^