Manfred Alfari

Depuis son arrivée sur le Wilmar, Manfred s'est à plusieurs reprises distingué pour son agilité au combat, qu'il s'agisse d'arrêter un voleur à l'arraché ou de faire revenir l'ordre dans un bar par trop animé.

Ces faits d'armes ont rapidement amené le clan Alfari à l'intégrer parmi ses membres.
Il y occupe plusieurs postes, notamment l'entrainement au combat rapproché des miliciens du clan et le maintien de l'ordre au sein du Wilmar, accompagné de temps en temps de son unité, le plus souvent seul.

Taiseux et d'un calme inébranlable, son visage ne trahit que rarement ce qu'il ressent. Cette propension à cacher ses sentiments le fait passer pour un homme hautain, ce qu'il n'est pas.
Il s'efforce d'être le plus proche possible de ses recrues pour leur transmettre les valeurs qui, à ses yeux, forment un véritable homme : le courage, le respect et la loyauté.

Toujours prêt à en découdre, il n'hésite pas à se mêler à un combat si nécessaire. Mais il ne frappe jamais le premier.
La vie lui a appris que la violence est le langage des faibles et que le plus beau des combats est celui que l'on a su éviter.

Homme de taille moyenne, au visage sec et à la mâchoire aussi carrée que sa courte coupe de cheveux, il possède une musculature fine et noueuse qu'il entretient quotidiennement dans les salles d'entrainement spécialisées du clan Alfari.

Vêtu en quasi-permanence de sa tenue d'intervention formée d'un tissu technologique d'un gris sombre moulant, lui permettant une liberté de mouvement totale tout en réduisant la fatigue musculaire.
Cette tenue sombre tranche avec sa peau blanche, ses cheveux blonds et ses yeux gris.

Manfred Alfari a commencé sa carrière dans l'armée régulière de la colonie où il a grandi. Lorsque son engagement est arrivé à expiration, il a été recruté par la société PRO-TEX, spécialisée dans l'intervention d'armées privées pour le règlement de conflits armés.

Il y a travaillé durant de nombreuses années et a monté rapidement les échelons jusqu'à intégrer et diriger une escouade tactique autonome, intervenant le plus souvent derrière les lignes ennemies.

Souvent félicité par sa hiérarchie pour sa bravoure et son sens aigu du devoir, il a quitté l'entreprise suite à la perte de son équipe lors d'une intervention qui s'avérera être une embuscade visant son unité.

Le seul souvenir qu'il garde de cette époque est Vibrisse, l'épée qu'il porte en permanence à la ceinture. D'apparence quelconque, cette lame droite et fine se terminant en biseau est en fait l'une des armes tranchantes les plus abouties toute droit sortie des usines du Syndicat Anthracite.

Offerte par le conseil d'administration d'un consortium d'exploitation de mines de deutérium pour services rendus, elle vibre à ultra haute fréquence, ce qui lui procure un pouvoir coupant transformant le fer en papier.

Après de longues semaines d'errance où l'on perd toute trace de lui, il réapparait sur le Wilmar, à la faveur d'un arrêt du vaisseau sur la colonie où il se trouve à l'époque.
Il y occupe un logement simple et fonctionnel, à proximité des installations du clan Alfari.