Plus la confiance est grande, plus la trahison sera douloureuse.
L'amour a été crée pour être éphémère, j'en suis certain maintenant.
Moi qui voulait que tu soit bien avec moi, te rendre heureuse.
Je réalise désormais que ton cœur est de pierre, que tu me ment.
Tu revendiques la sincérité, mais quelle est l'intérêt si à sens unique elle est ?
Je revendique la confiance, mais quel est le but si, elle aussi, à sens unique elle est ?
Mon coeur saigne, ma raison est perdue, mes sentiments me brûlent, mon corps veut souffrir, mon âme désespère. Il est temps de soigner mon coeur, retrouver ma raison, éteindre le brasier de mes sentiments, soulager mon corps et donner de l'espoir à mon âme.
La larme de whisky qui coule dans ma gorge nouée me rappelle que la douleur peut apporter beaucoup de bonheur. Je pleure, éclatant le verre qui contenait cette larme avec une rage sans nom. Dehors il pleut, mais il y a deux oiseaux chantant à l'unisson. Ils me rappelle que la lumière est plus forte que la noirceur, aussi grande et terrifiante soit-elle. Je vois cet homme, allongé sur un carton devant les passants indifférents. Il me rappelle que mon malheur n'est pas si grand.
Les femmes sont plus fortes que les hommes, et ce en tout point. Je veux enfin rencontrer celle qui acceptera mes faiblesses. La femme est à l'image de Dieu, lui qui donne la vie.
Il était important pour moi de le dire.
Il était important pour moi de l'écrire.
Il était important pour moi de le penser.
Il était important pour moi d'éliminer.
C'était tellement important...
A.A
21:17 - 6 janv. 2016
"moi qui voulais" "tu me mens"
Bah c'est intéressant, ça aborde un peu non seulement l'ambiguité des deux valeurs sociologiques antagonistes "la sainte et la putain" (décliné au ciné ou dans les livres par exemple avec "la mère, la sainte, la putain") mais aussi le "problème", l'impossibilité posée à la déification de l'être humain, du compagnon. Et aussi les limites de l'amour passionnel qui il me semble ne peut guère se jouer sans cette notion mystique de "complément", ce qu'on ne possède pas et recherche pour "remplir" un soi qui s'affiche du coup comme vide. On finit donc par reposer sa propre justification sociale, existentielle, au regard de la relation privilégiée construite avec un être qui par nature ne peut pas avoir le même statut que soi (on est misérable et on recherche la déité). Ca doit surement fonctionner de manière à peu près identique chez l'homme que chez la femme et au final confronter le fantasmant à la nécessité d'une maturité qu'il n'a pas appris à désirer, ni probablement à concevoir. Et amener à se détacher du fantasmé qui de fait ne peut pas être "connu", "rencontré" comme tel, étant un être aussi.
Un temps la coquille laissée "vide" du fantasmé "appelle" à être remplie autrement, le dialogue posé par l'écriture par exemple.
23:02 - 6 janv. 2016
Pourquoi avoir construit tes phrases à la Yoda ?
Je ne comprends pas ce que cette pensée vient faire là. C'est aussi pour ça que ce texte me rappelle une page de journal, ce sont des pensées qui se suivent dans un moment d'égarement, pas quelque chose qui appelle à être vraiment travaillé. Quel genre de conseils veux-tu dessus (et sur tes textes en général) ?
Tout est résumé à la fin. Ça semble être un exutoire à la douleur. Malheureusement, c'est difficile de toucher les autres avec ce genre de réflexions (surtout quand il s'agit d'un sujet qui a déjà été traité de milliers de manières spectaculaires).
19:12 - 17 janv. 2016
Je suis exactement du même avis que D.A. : ton texte ressert une belle collection de clichés ce qui le rend terriblement plat et insipide.
C'est dommage puisqu'on sent que tu as voulu formaliser des sentiments intimes et des émotions très personnelles.
Le cri du coeur ne devrait pas s'embarrasser de formules toutes faites. Si tu postes un texte, même à caractère très intime, c'est que tu t'adresses a priori à un lecteur éventuel. Il ne faut pas hésiter à le bousculer pour lui faire passer l'émotion telle que tu veux l'appréhender.
"J'ai une âme solitaire"