En cage
Texte datant du 01/11/2011
Cage sombre qui éteint tout ce que je suis.
Mon bras affaibli se traîne jusqu’aux remparts,
Pourtant, seul le vide m’étreint et me poursuit.
A terre je m’accroche à des rêves déçus,
Les laisse défiler, me hanter à jamais.
Une ombre s’approche de ma prison perdue,
Déposant une clé de sa fumée de jais.
Ma main hésitante rejoint la serrure,
La porte me libère de mes blessures,
Je me force à renier ma longue torture.
Mais ce nouveau monde n’est qu’une imposture.
Ton visage hypnotise ma méfiance,
Mais des chaînes me raccrochent à mon enfer.
Un regret électrise mon insouciance,
Tu te trouvais si proche de mon univers.
Les barreaux d’acier ne sont que puissance,
Et le vide m’a offert tant d’ignorance,
Que mon être scié plonge dans les flammes,
Mes membres recouvert du sang de mon âme.
01:17 - 10 juin 2016
De la simplicité qui reflète une belle sincérité.
Les images collent parfaitement au titre de ton poème, on saisit l'impuissance que tu cherches à communiquer derrière tes barreaux.
J'ai d'abord eu un peu de mal avec la répétition des rimes en "ure", et puis en relisant je me suis rendu compte que ça donnait une insistance cohérente avec l'idée du poème.
J'ai aimé te lire, j'espère pouvoir en voir d'autres venant de ta plume.
09:26 - 7 juil. 2016
Toujours un plaisir de te lire Mel ! :)
J’ai beaucoup aimé ton poème, la lecture est fluide et simple, et pourtant on sent qu’il est profond et sincère.
Montre nous en d’autres ! ^^