La course de ce soir promet d’être excitante. La plupart du temps, Lùthien court sur son propre engin, qu’elle peaufine depuis des années. Mais son ha...
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Lùthien n'hésitait pas vraiment, mais elle prit son temps pour répondre. Elle observa attentivement les Noctarii et eux attendirent son verdict avec c...
Flip flap, notre orgueil comme un pédoncule Flap flap, soutient la boîte pulsatile Grâce à laquelle, tac tac, nous leurre le corps utile Pendant que, tic tac, l'Ankou nous encule
Clap clap, quelle flamboyante tactique Clip clap, plus qu'à remballer nos cartons Puisque l'on ne peut couper, tif taf, les cordons Soûlons-nous dans notre taf taf cathartique
Oh ! J'aime beaucoup lire tes poésies à géométrie variable. Celle-ci tout particulièrement. Le rythme est bon, le message me parle, pas de heurt particulier à la lecture, merci !
Merci pour ton commentaire, Erlidann ! J'essaierai d'explorer encore ce style plus "jeté" et sonore ; si ça t'as plu c'est bon signe :) Voici le dernier né, un grand écart puisqu'on est dans un sonnet quasi classique
LA CAPITULATION
...Salomé, mes désirs sont aux ordres d'un roi, ...Un tyran sanguinaire aux yeux d'obsidiennes, ...Une aphrodite usant ses douceurs iliennes ...Sur un Héphaïstos moins boiteux que sa foi.
...Je veux sentir tes seins se blottir contre moi, ...Je veux juste effleurer tes lèvres indiennes, ...Je veux aimer tes joies, que tu gardes les miennes, ...Je veux ce que tu veux, en fait, je te veux, toi.
...Pourquoi es-tu si jeune et moi suis-je si vieux ? ...Trente-deux ans c'est peu, dix-neuf c'est beaucoup trop ; ...Si peu importait l'âge on pourrait s'aimer mieux
...Mais nos préjugés sont comme un cheval au trot, ...Obéissants et fiers, qui plus est, endurants, ...Alors comme un pantin malheureux je me rends.
Ce dernier semble très personnel, merci du partage.
Les répétitions en parallèle des différents termes sont assez bien sentis, une belle idée qui sonne juste.
S'il n'y a qu'une chose qui m'a dérangé, mais c'est sans doute volontaire, c'est ce cancer qui brise le rythme.
Cette rupture du flow en toute fin aide à annoncer la fin qui s'approche puis à marquer comme un point final à ce texte par une deuxième rupture de la continuité.
Un texte très réussi, malgré ce petit heurt en fin de parcours qui passe après une seconde lecture.
Merci pour ton retour Erlidann. Si ça passe pour toi à la seconde lecture, je ne change pas trop. J'ai juste remis le prénom, qui était là au début mais que j'ai voulu supprimer. Je trouve qu'il va mieux que le mot "pourtant". Peut-être est-ce ce qui gênait ta lecture ?
09:18 - 6 sept. 2016
Oh ! J'aime beaucoup lire tes poésies à géométrie variable. Celle-ci tout particulièrement. Le rythme est bon, le message me parle, pas de heurt particulier à la lecture, merci !
20:10 - 19 sept. 2016
...Salomé, mes désirs sont aux ordres d'un roi,
...Un tyran sanguinaire aux yeux d'obsidiennes,
...Une aphrodite usant ses douceurs iliennes
...Sur un Héphaïstos moins boiteux que sa foi.
...Je veux sentir tes seins se blottir contre moi,
...Je veux juste effleurer tes lèvres indiennes,
...Je veux aimer tes joies, que tu gardes les miennes,
...Je veux ce que tu veux, en fait, je te veux, toi.
...Pourquoi es-tu si jeune et moi suis-je si vieux ?
...Trente-deux ans c'est peu, dix-neuf c'est beaucoup trop ;
...Si peu importait l'âge on pourrait s'aimer mieux
...Mais nos préjugés sont comme un cheval au trot,
...Obéissants et fiers, qui plus est, endurants,
...Alors comme un pantin malheureux je me rends.
17:26 - 3 déc. 2016
Ils disent que l'amour grandit un homme
Bien que leurs ex les rendent ridicules
Elle me fait me sentir ridicule
Ce n'est rien à côté de toi
Ils disent que tout passe avec le temps,
Ce temps qui les consume lentement.
Il me consume lentement
Ce n'est rien à côté de toi
Ils me félicitent de rire au sort
-Ils font semblant, leurs pleurs hantent les nuits
Le pleur hante mes nuits
Ce n'est rien à côté de toi
Ils disent que les femmes sont parfaites
Les plus belles les rendent comme fous,
Les plus belles me rendent fou,
Ce n'est rien à côté de toi
Le remords est un rat qui ronge
Mon ombre sombre comme un songe
Me dévorant comme un cancer
Ce n'est rien à côté de toi Zoé.
16:22 - 21 févr. 2017
Ce dernier semble très personnel, merci du partage.
Les répétitions en parallèle des différents termes sont assez bien sentis, une belle idée qui sonne juste.
S'il n'y a qu'une chose qui m'a dérangé, mais c'est sans doute volontaire, c'est ce cancer qui brise le rythme.
Cette rupture du flow en toute fin aide à annoncer la fin qui s'approche puis à marquer comme un point final à ce texte par une deuxième rupture de la continuité.
Un texte très réussi, malgré ce petit heurt en fin de parcours qui passe après une seconde lecture.
08:31 - 18 mars 2017
Merci pour ton retour Erlidann. Si ça passe pour toi à la seconde lecture, je ne change pas trop. J'ai juste remis le prénom, qui était là au début mais que j'ai voulu supprimer. Je trouve qu'il va mieux que le mot "pourtant". Peut-être est-ce ce qui gênait ta lecture ?